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La guerre défile ensuite avec un rythme de décès un peu moins élevé :

2 décèderont dans le dernier trimestre 1914.
4 en 1915.
Exceptionnellement il y aura un disparu en 1916.
3 tués en 1917.

jeanclaude magnyLa fin sera aussi dramatique que le début, puisque 1918 verra 10 jeunes de Létra mourir et 12 si l'on ajoute les deux décédés en 1919. C'est beaucoup pour un petit village qui n'avait rien demandé. Ce qui a aussi caractérisée l'exposition de Létra a été le nombre de soldats morts de maladie ; sur les 12 derniers 7 ont été tués et les 5 autres sont décédés d'une faiblesse de l'organisme accentuée par les conditions de vie aux armées. L'un d'entre eux, Jean-Claude MAGNY est mort au Lazaret ( hôpital allemand) alors qu'il était prisonnier. Dans tous les cas on peu s'interroger sur l'opportunité d'envoyer ces garçons au combat, d'autant que beaucoup étaient réformées du temps de leur service militaire. En plus des décès officiels, de nombreux poilus aux organisme très affaiblis, notamment par l'épopée en Orient ou par les émanations des gaz, sont morts prématurément lorsqu'ils sont revenus au pays et ne figurent pas sur le monument.

  • 1914 :

Un début de guerre dramatique pour Létra, qui voit entre le 29 août et le 20 septembre, disparaître 6 de ses enfants. Le terme de disparu pour 3 d'entre eux ne laisse pas planer beaucoup d'espoir, en principe l'on sait. Pourtant la mort officielle doit être attendue 5 ou 6 ans.

marius vernozyMarius VERNOZY, né le 27 décembre 1890 à Létra, fils de Jean-M. et Jeanne MARIN Soldat au 60e R.I., disparu lors de la « Bataille des Frontières » Le jugement du tribunal de Villefranche/Saône du 28 avril 1920 fixe son décès au 29 août 1914 à Harbonnières dans la Somme.

Commentaire : "La Bataille des Frontières" est la plus meurtrière de toute la guerre, les Allemands violent la Belgique, pourtant neutre et déboulent en force, les Français veulent les empêcher de passer et tentent de le faire aux frontières et en Belgique".

jeanphilibert burgatJean-Philibert BURGAT, né le 3 août 1889 à Létra, fils de Jean et Claudine LAFONT. Soldat au 52ème R.I., disparu au combat dans le massif des Vosges. Le tribunal de Villefranche/Saône fixe son décès au 2 septembre à Saalles (près de la frontière avec l'Alsace alors allemande).

Commentaire : La "Bataille des Frontières" est sur sa fin, des combats vont commencer dans la Marne pour arrêter la progression allemande en direction de Paris, la disparition de ce soldat demeure encore celle des Frontières ans, ici celle des Vosges".

Louis CARTET, né le 24 août 1884 à Létra, fils de Louis et Jeanne-M. MICHALET cultivateur à Létra. Soldat au 55e Bataillon de Chasseurs à Pieds, disparu lors de la «Bataille de la Marne». Décès fixé au 8 septembre 1914 à Vincy-Manœuvre en Seine et Marne par le tribunal de Villefranche/S en date du 28 avril 1920.

Commentaire : C'est le début de la Bataille de la Marne qui laissera les Allemands au delà de la Marne. Elle est l'amorce d'une résistance après le catastrophique mois d'août des Français.

paul chabertPaul CHABERT, né le 30 décembre 1887 à Lyon, fils de Jeanne-Marie Chabert Cultivateur à Létra. Soldat au 2ème Zouaves, disparaît dans l'Oise à la fin de la bataille de la Marne. Le tribunal de Villefranche fixera son décès au 16 septembre à Laigle.

Commentaire : Ces combats terminaient la première bataille de la Marne par une victoire longtemps commémorée en France. A noter que le village de Laigle, comme tant d'autres en Picardie, en Champagne, en Lorraine et ailleurs, ont été rayés de la carte.

pierremarie lajoiePaul - Marie LAJOIE, né le 20 août 1892 à Létra. Fils de ... Canonnier-conducteur au 5ème Régiment d'Artillerie de Campagne. Tué le 16 septembre au Combat de Bonnal à Ambleny, Aisne.

Commentaire : Après le retrait consécutif à leur défaite à la « Bataille de la Marne », les Allemands stabilisent leur front en creusant les premières tranchées, non loin de Soissons.

jean peignauxJean PEIGNAUX, né le 23 septembre 1893 à Létra. Fils de .........et .... Profession... Soldat au 3ème Régiment de Zouaves. Tué le 20 septembre 1914 à Tracy le Val Oise. Son ami Claude M. Déneanne, le même jour (voir 1917) sera blessé en Belgique

Commentaire : Tracy le Val, au Nord Est de Compiègne a été un lieu de combats dans ce que l'on a appelé « la Course à la mer ».

charles planusCharles PLANUS, né le 25 mars 1884 à Létra. Fils ... de ... et . Profession... Soldat au 55ème Bataillon de Chasseurs à Pieds. Blessé les premiers jours d'octobre lors de « la Course à la mer ». Il est décédé à l'Hôpital d'AMIENS le 25 octobre.

Commentaire : Il s'agissait de se précipiter vers la mer du Nord ou La Manche afin d'empêcher, pour les Allemands, ou de faciliter, pour les Français, le débarquement des Anglais.

Jean-Antoine RAVATEL, né le 4 août 1883 à Létra. Cultivateur à Saint Laurent d'Oingt. Fils de Philibert et Marie CHIRAT. Marié à ... Lors du conseil de révision en 1904 et 1905 avait été ajourné pour faiblesse. A fait 9 mois de service militaire en 1907, puis mise en disponibilité. Affecté le 2 août 1914 au 55ème Bataillon de Chasseurs à Pieds. Tué le 12 décembre à Bucy le Long dans l'Aisne.

Commentaire : Ce sont les combats de l'hiver, moins meurtriers que ceux de l'été et d'octobre (avec l'exception belge en novembre). Les soldats des deux camps sont campés maintenant dans leurs tranchées et de temps en temps une escarmouche fait encore des morts, des blessés ou des disparus.

  • 1915 :

Antoine PAQUET, né le 2 mai 1877 à Létra. Fils de Jean-Cl. et Antoinette MERLIER. Veuf d'Antoinette LIEVRE. Agriculteur à Theizé. Soldat (Chasseur à Pieds), décédé le 17 février 1917 à son domicile à Ruissel THEIZE.

Commentaire : à partir de cette date, de nombreux soldats, souvent les plus fragiles, décèdent à leur retour au pays.

jean degusJean-Pierre DEGUS, né le 14 octobre 1889 à Létra. Fils de Jean-Claude et Marie-Rosalie PEIGNAUX. Célibataire. Soldat du 44ème RI, a été prisonnier à CASSEL où il est décédé le 3 mai. Le 11 mai 1916 son décès est transmis au ministère de la guerre en allemand qui le transmet à la Mairie de Létra le 13 déc. 22.

Commentaire : En Allemagne, les conditions de détention des prisonniers français, restent encore à connaître. Ce que l'on peut indiquer à ce jour, ce sont la diversité des situations (voir « Pierrette, des vignes aux tranchées »)

antoine bouillotJean-Antoine BOUILLOT, né le 28 avril 1894 à Létra. Mécanicien, fils de ... Soldat au 113ème puis 23ème et enfin au 104ème RI. Décédé le 21 mai à l'hôpital de Saumur, Maine et Loire.

Commentaire : Là non plus nous n'avons pas trouvé les raisons de sa maladie. Mêmes remarques, les duretés du front : froid, humidité, déficiences alimentaires ont raison des organismes affaiblis.

  • 1915 - Orient :

claude magnyClaude Marius MAGNY, né le 23 janvier 1895 à Ternand. Fils de Jean-Antoine et Léonie MASSON. Il était tailleur d'habits. Incorporé successivement au 140ème puis au 175ème R.I. Il disparaît en Turquie à Kérèves Déré. Le jugement du 23 avril 1918 indique son décès en ce lieu à la date du 4 juin 1915. Kérévès Déré est une rivière de la presqu'île de Gallipoli.

Commentaire : Les Turcs étaient alliés des Allemands et des Autrichiens. Français et Anglais l'étaient des Russes. Il importait donc de libérer le détroit des Dardanelles. Ce fut un échec. Les combats furent violents entre mai et août. (Voir aussi « Pierrette des vignes aux tranchées »).

Au delà de 1915 d'autres poilus de Létra ont combattu en Orient, ils sont souvent revenus avec le paludisme, nous avons trouvé :

Laurent COQUARD 1897-1961 et Jean DESSAYES 1884-1980.
Jean CHAVAND 1892-19 ?? en Serbie en 1916 et 1917 blessé fracture.
Claudius DUMAS 1885-19 ?? en Orient du 18 oct. 1915 au 10 janvier 1917.
Denis SONNERY-1891-19 ?? en Orient en 1918 et 1919.
Claudius RIVIER 1894-19 ?? en Orient du 10 juin 1916 à la fin de la Guerre.

  • 1916 :

La grande « Bataille de VERDUN », n'a pas fait de morts à Létra, notons pourtant que Jean-Claude MAGNY y a été fait prisonnier (voir ci-dessous 1918). D'autres s'y sont engagés, certains ont été blessés, nous avons relevé les noms de :

Jean-Marie-CURTIL 1896-19 ?? a été blessé à la Côte aux Poivres
Joanny CHATELUS 1892-1955 a été blessé à Moulainville, Meuse et en 1917 au Chemin des Dames. Au retour, il a été maire de Létra de 19?? à 19 ??.
Jean-Claude PERRET 1887-19 ?? – Voir aussi ci-après Jean-Claude MAGNY.
François BRUN 1885-1975 a fait la totalité de la Bataille (Douaumont, Côte 304).

Par contre la bataille de la Somme (Seconde grande bataille de 1916) a fait un mort : Philibert Charnay et de nombreux blessés du pays :

philibert charnayPhilibert CHARNAY, né le 17 fév.1891 à Létra. Fils de Benoît et Clémentine MUSSET. Soldat au 133ème RI, disparu lors de la «Bataille de la Somme». Décès fixé au 30 juillet 1916 au Fortin de Tolstoï, Somme. Jugement du tribunal de Villefranche du 15 avril 1921.

Commentaire : L'objectif de cette bataille de la Somme est de soulager celle de VERDUN. L'offensive menée par des troupes Alliées fera autant de victimes que VERDUN (pour les Anglais ce sont les pertes les plus lourdes).

Un autre soldat de Létra, JF. Tonnelier sera blessé à ce combat à Maurepas (voir pour lui l'année 1918). Les blessés et autres participants du pays : Pierre-Antoine SALUT 1889-1947 a été à VERDUN puis dans la SOMME.

  • 1917 :

Jean-Marie GUILLET, né le 6 mars 1885 à Létra. Fils de Jean-Claude et Joséphine JANIN- Marié à ... Cultivateur. Soldat au 27ème RI. Il avait été déjà blessé à Tahure en 1915 lors de l'Offensive de Champagne. Tué le 21 avril 1917 au combat du Mont-Cornillet, Marne. Citation :

Commentaire : Ce Soldat aura participé à deux grandes offensives, celle de Champagne et celle du chemin des Dames. Les deux causèrent d'énormes pertes sans grands gains. En 1917, l'offensive allait entrainer la mutinerie des soldats avec des fusillés pour l'exemple.

marius deneanneMarius DENEANNE, né le 8 février 1889 à Létra. Fils de ...et... Soldat au 115ème RI. Tué le 2 mai à Moronvilliers, Marne. Croix de Guerre.

Commentaires : Il s'agit aussi du combat du Chemin des Dames, voulu par le Général Nivelle. Le soldat Pierre Lièvre, ci-après, n'est pas décédé au Chemin des Dames, mais il y a été blessé le 16 avril et a reçu le 14 juillet une citation et la Croix de Guerre.

Pierre LIEVRE, né le 14 avril 1896 à Létra. Fils de Claude et de Mariette SAPALY Cultivateur. Incorporé le 8 avril 1915 au 52ème RI. Se trouve au 162ème RI le 22 avril 1916. Nous avons vu qu'il est blessé le 16 avril 1917 à Berry au Bac (Aisne), où il reçoit une citation. Il est ensuite fait prisonnier au Bois de Courrières à Verdun le 16 août. Il meurt à Darmstadt en Allemagne le 20 novembre 1917 (hôpital de Gnessen)
Ce jeune garçon natif du pays avait 21 ans au cours de l'année 1917, avait déjà été blessé en avril. On le suppose très affaibli lorsqu'il a été fait prisonnier en août. Son décès se situe 3 mois après sa capture. Comme pour beaucoup de prisonniers français la rumeur général a estimé qu'il n'a pas été bien soigné..

  • 1918 :

francois charnayFrançois CHARNAY, né le 30 juillet 1887 à Bagnols. Fils de Claudine THONNELIER et de Barthelemy CHARNAY Cultivateur à Létra. Réformé lors de son service militaire, il est cependant versé le 2 août 1914 aux services auxiliaires, puis passe au 8ème Régiment d'Artillerie à Pieds, le 1er Mars 1916. Mais sa pleurésie et sa blessure au pied le font finalement réformer le 20 avril 1917. Il décède le 7 février 1918 à Alix.

Commentaire : François Charnay est l'exemple type de ces soldats à la santé défaillante, pour qui l'armée se montre particulièrement inhumaine.

jf thonnelierJean François THONNELIER, né 31 mars 1895 à Létra. Fils de... et de ... Cultivateur . Soldat au 12ème BCP, puis au 63ème Bataillon de Chasseurs. Blessé le 4 sept. 1916 lors de la « Bataille de la Somme » Sa troupe est envoyée en Italie pour soutenir les Italiens battus à Caporetto le 28 octobre 1917 en Italie. Il est blessé et décède dans l'Ambulance le 19 février à Asolo.

Commentaire : Les Italiens, malgré leur appartenance à « la triple alliance », sont devenus les alliés des Français depuis 1915. La présence de nos soldats permettra le rétablissement du front sur le Piave le 10 novembre 1917, celui-ci restera stable jusqu'en octobre 1918.

jean goujonJean C.F. GOUJON serait né le 13 mars 1877 (recherche en cours) et serait décédé selon la chronologie du monument en mai 1918 à l'Hôpital de Clermont Ferrand. Selon la photo jointe, il aurait appartenu à un Bataillon de Chasseurs Alpins ou à Pieds.

Paul LACROIX est né le 15 août 1897 à Valsonne. Fils de ... et ... Aviateur au 1er groupe d'aviation a été blessé lors d'un accident en service à Moissy, il est décédé le 8 mai 1917 à l'hôpital mixte de Melun Seine et Marne

Commentaire : depuis le 21 mars les Allemands sont libérés du front Est, ils peuvent donc amorcer une série d'offensives. Il y en aura 5 au total entre la fin mars et le 15 juillet 1918.

Antoine DELAYE, né le 13 Novembre 1897 à Ste Paule. Fils de François et Claudine DUBOST. Cultivateur à Létra. Soldat au 30ème R.I., il a été tué à l'ennemi le 6 juin 1918 à Bligny près d'Aubilly, Marne.

Commentaire : Il s'agit de la seconde offensive allemande des cinq lancées par Ludendorff. Commandant en chef des armées Allemandes.

paul jurantPaul JURANT, né le 25 janvier 1895 dans le GARD. Fils de Alexandre et Louise BONNET. Soldat au 27ème Bataillon de Chasseurs Alpins. Blessé en Alsace en 1915, puis dans la Somme en 1916. Il est nommé Caporal pilote et décède d'un accident classique le 19 Juillet à Chartres en EURE ET LOIR.

Commentaire : La première contre offensive est lancée le 18 juillet de Villers Cottrêts (Aisne) sous la direction de Maréchal Foch, Commandant en Chef des armées alliés. L'accident de P. Jurant n'a pas de lien, à priori, avec elle.

jean millyJean-Claude MILLY, né le 28 février 1889 à Létra. Fils de Etienne et Marie-Pauline CHERMETTE. Soldat au 43ème Bataillon des Tirailleurs Sénégalais, a disparu lors de la 1ère contre offensive, le jugement indique que JC Milly a été tué le 20 juillet à Charantigny près de l'éperon de Villemontoire dans l'Aisne.

Commentaire : Les généraux de cette contre offensive se nommaient : Mangin et DEGOUTTE (ce dernier originaire de CHARNAY). Les chars étaient utilisés depuis fin 1917 et les alliés n'avaient pas lésiné dans leur emploi. Cependant la résistance allemande est très forte dans ce secteur (entre Soissons et Château-Thierry).

Félix TRIBOULET est né le 17 Juillet 1896 à Jarnioux. Fils de Jean et Catherine GOYON. Cultivateur à Létra. Soldat incorporé le 3 sept. 1917 au 5ème régiment d'Infanterie coloniale, passe au 55ème RI. Le 16 Juillet 1917, il disparaît. Le tribunal, le 14 septembre 1922 fixe son décès au 16 Août 1918 à Arvilliers dans la SOMME (près d'Hangest en Santerre).

Commentaire : Il s'agit de la seconde contre offensive alliée commencée le 9 août. (à vérifier avant l'ouverture au public voir le livre resté à Anse).

claudius thomasClaude THOMAS, né le 28 septembre 1894 à Theizé. Fils de Jean et Antoinette TRACLET. Soldat au 358ème RI. Tué à l'ennemi au Bois des Aulnettes le 6 octobre 1918 dans les Ardennes

Commentaire : il s'agit de la dernière contre offensive alliée, le front est maintenant à plus de 200 kilomètres de Paris, l'Autriche notamment entreprend des démarches importantes pour demander la paix.

jeanclaude magnyJean-Claude MAGNY, né le 5 mars 1896 à Létra. Fils de Benoît et Léonarde CHERVIN. Soldat au 162ème R.I. Nous avons noté qu'il a disparu à Verdun et qu'il est prisonnier en Allemagne. En fait il décède de pneumonie au Lazaret de Muster en Westphalie le 8 nov. 1918, trois jours avant l'armistice.

Commentaire : le sort des prisonniers en Allemagne a été beaucoup moins connu que ceux de la guerre de 1939-45. Nous renvoyons ici au cas de Marius VOUTA de Ternand dont la situation est décrite dans le livre déjà cité (1915).

  • 1919 :

joanny dumasJean DUMAS, né le 31 décembre 1883 à Létra. Fils de Claude et Joséphine BILLET Cultivateur. Réformé temporaire le 9 janvier 1905 pour imminence de tuberculose. Cependant affecté au 149ème RI puis au 370ème. Blessé le 3 août 1917 par balle à Saucy sur AISNE. Décédé le 13 février 1919 à l'hôpital Desgenettes à LYON de Maladie (tuberculose ?).

Commentaire : Jean DUMAS malgré sa réforme temporaire de 1905 aura fait toute la guerre.

joannes billetJean-Marie BILLET (Joannès sur la photo), né le 28 mai 1889 à LETRA. Fils de ... et ... a débuté son service militaire au 5ème Régiment d'Artillerie, il est rapidement réformé pour tuberculose fibrocaséeuse du sommet gauche du poumon. Il est cependant rappelé et décède à Létra le 18 octobre 1919.

Commentaire : nous manquons d'information sur ce soldat qui, à priori, a eu le même sort que le précédent.

Autres parcours :

Jean-Pierre BILLET, né le 19 avril 1885. Chasseur, gazé au combat du Matz le 10 août 1918.
Claude DESCHAMPS, né en 1884 à Létra. 2ème Zouaves. Il a été gazé. Citation : Croix de Guerre.
Joannès DESCHAMPS, né le 14 novembre 1884 à Létra. 2ème Zouaves. Blessé le 26 septembre 1914 à Tracy le Val. Citation. Décédé en 1967.
Julien DUMAS, né le 10 mai 1896. Soldat au 37ème RIC. Orient en 1917/18.
Jean-Claude POULY, né le 9 juin 1892.
Joseph RIVIER n° 1, né en 1884 à Létra au 5ème Artillerie. Gazé. Citation : Croix de guerre : décédé en 1951.
Joseph RIVIER N° 2, né le 24 mai 1892. Sergent au 4ème Génie. 4 citations.
Jean-Louis VERNOZY, né le 20 mai 1896 au 28ème BCP. Blessé le 8 septembre 1918 à Juvigny, Aisne. Citation : Croix de Guerre.
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